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CEO of Alcatel, Serge Tchuruk!


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3 replies to this topic

#1 wh00t

wh00t

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Posted 18 May 2001 - 05:14 PM

I didn't know this, but check this out.. Reuters reports that he's Armenian from France!

NEWSMAKER-France's turnaround king mulls new gamble
By Tom Pfeiffer

PARIS, May 18 (Reuters) - If Alcatel's Serge Tchuruk succeeded in buying Lucent Technologies Inc., it would be one of the biggest gambles yet for the Frenchman of Armenian descent, who has made his name using astute deals to bring companies back from the brink.
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In transforming the sleepy French engineering company into a global phone equipment powerhouse, Tchuruk has gained near-legendary status in French business circles.

While some analysts balk at the sheer size of the potential deal -- struggling Lucent (NYSE:LU - news) has a market capitalization of some $34 billion compared to Alcatel's $38 billion -- few are prepared to bet against him succeeding.

``If anyone can pull off a deal like this, Tchuruk can,'' said Adrian Darley at fund manager Gartmore of the 62-year-old son of a Marseilles shopkeeper who rescued Alcatel as he did the lumbering oil firm Total in the 1990s.

DISMANTLED HIERARCHIES

A weapons engineer by training, Tchuruk had little experience of telecommunications when he took over at the company, then called Alcatel-Alsthom.

Unlike many captains of French industry, he attended the Ecole Polytechnique engineering college rather than the elite civil service college Ecole Nationale d'Administration (ENA). Nor did he spend time as a minister's aide before heading a large company, as others have.

A confident public speaker known for clarity and a decisive mind, Tchuruk worked his way up in research and development in the refinery industry before climbing the management ladders at U.S. oil company Mobil Corp. and French chemicals and drugs firm Rhone-Poulenc SA.

He gained his reputation as a turnaround man at French oil company Total, where he unwound a rigid hierarchy that smothered employee initiative and a complex structure full of fiefdoms and duplication.

He axed 200 subsidiaries, accelerated job cuts at its marketing and refinery operations and established a direct line to middle-management. Even trade union leaders praised his charisma, though they lamented his ruthless style.

From Total he moved to Alcatel-Alstom, which fell to a loss of $3.6 billion in 1995, the year he took the helm.

He replaced Pierre Suard, forced out after a probe into alleged overbilling of France Telecom and company-paid work on his home.

The company was reliant on contracts from state monopolies such as France Telecom, who were slashing spending to prepare for the tide of market liberalization engulfing Europe.

Alcatel-Alstom, which then had interests ranging from power turbines and trains to vineyards, risked being swept away as larger rivals muscled into its previously protected markets.

Tchuruk sold a stake in Italian car maker Fiat SpA, a 25 percent stake of mobile telecoms operator Cofira and activities in newspapers and magazines, and spun off heavy equipment maker Alstom.

To gain more presence in the fast-growing data equipment business, he bought Dallas-based optical equipment maker DSC Communications in 1998.

The company stunned investors when it warned of an earnings shortfall in September 1998 due to the Asian and Russian economic crises, sending the shares tumbling.

But Tchuruk bounced back. Last year he acquired Newbridge Networks of Canada in a widely applauded $7.1 billion deal, cementing Alcatel's presence in North America.

His persistence was rewarded when Alcatel became the biggest supplier of high-speed consumer Internet connections to the U.S. Bells, completing Alcatel's technology revolution.

Industry sources told Reuters last month that the initial talks between Alcatel and Lucent faltered because of differences on valuation and Lucent's apprehension about getting easy merger clearance from authorities in Washington.

Friday, sources told Reuters the talks were still on and a decision could be made ``sooner rather than later.''

($1=7.475 French Franc)

(With additional reporting by Caroline Brothers)

#2 nairakev

nairakev

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Posted 06 June 2001 - 04:30 AM

Yep, Serge Tchuruk is armenian from Marseille. His father was a merchant.

I've read recently an article in the French newspaper "Liberation" (a week ago - 30.05.2001) that the murger with Lucent didn't work out:

Alcatel-Lucent, échec d'une fusion
Lucent a fini par dire non. La fusion avec Alcatel ne se fera pas. Au moins dans l’immédiat. A 22 h 30, à Paris, la nouvelle est tombée laconique: «Les négociations sont terminées et les entreprises ne feront pas d’autres commentaires.» Fin d’un suspense qui aura duré toute la soirée et laissé les dirigeants d’Alcatel dans l’expectative jusqu’au dernier moment. Toute la journée en effet, le groupe français était resté suspendu à l’accord de l’américain sur sa proposition de fusion. Et rares étaient ceux qui espéraient encore pouvoir déboucher le champagne hier soir. Dans l’après-midi, alors qu’il s’apprêtait à réunir son conseil d’administration, Serge Tchuruk, pdg d’Alcatel, recevait en effet un énième coup de téléphone de Lucent sur le thème: «N’annoncez rien de définitif.» La teneur de l’ambiance outre-Atlantique était donnée. Le conseil d’administration de Lucent était très divisé sur cette opération de fusion. Et Henry Schacht, pdg de Lucent, n’a manifestement pas réussi à lever les hésitations de ceux des membres de son conseil qui craignent, selon une source proche de l’équipementier américain, qu’«Alcatel ne veuille pas vraiment fonder une nouvelle compagnie, mais racheter tout simplement Lucent pour pouvoir mieux percer le marché américain et profiter de sa technologie». Le dossier paraissait pourtant bouclé à la fin du week-end.
Dilemme. Retour sur quelques jours de folie. Dimanche soir, après quatre jours passés à huis clos au Château des Mesnuls, à 70 kilomètres de Paris, les équipes de direction d’Alcatel et de Lucent, accompagnées de leurs avocats et de leurs banquiers (une quarantaine de personnes au total) s’entendent sur les éléments essentiels du plan de fusion. Au terme de cette opération de rachat de Lucent par Alcatel à 35 milliards d’euros, la nouvelle entité sera détenue à 58 % par le Français et 42 % par l’Américain. Par ailleurs, et compte tenu de la situation financière difficile de Lucent, les deux parties conviennent qu’il n’y aura pas de prime versée aux actionnaires. Enfin, Serge Tchuruk s’impose comme PDG du nouveau groupe, et Henri Schacht, président de Lucent, vient en seconde position avec un titre de vice-président.

Au moment de se séparer, les deux états-majors sont, semble-t-il, parvenus à régler les questions liées au périmètre d’activités de l’ensemble Alcatel-Lucent: notamment les semi-conducteurs (Agere Systems) et la fibre optique appartenant à Lucent. A l’heure de se dire «au revoir», les uns et les autres n’ont toujours pas signé d’accord définitif, mais un communiqué de presse annonçant la fusion est déjà prêt.

Mais dès le lendemain matin, alors que les Américains sont repartis chez eux, les choses ne semblent plus aussi simples que la veille. De retour au siège (dans le New Jersey), les dirigeants de Lucent se retrouvent visiblement face à un dilemme: comment présenter à l’Amérique tout entière ce qui est censé être une «fusion entre égaux» et qui est en fait une prise de contrôle par un groupe français ? Avec une parité à 58/42 en faveur des Français, avec un PDG français, les Américains ne voient qu’une chose dans cette opération: l’abandon d’un fleuron de l’industrie américaine.

A l’intérieur du conseil de l’équipementier américain aucune homogénéité. Certains barons expriment ouvertement leur patriotisme et refusent de voir leur groupe passer sous la coupe française. D’autres parlent du prix payé par Alcatel qui ne serait pas assez élevé, ou des BellLabs, les laboratoires de recherche de Lucent, pépinière de prix Nobel et joyau de l’équipementier américain qu’il ne faudrait vendre à aucun prix.

Tout aussi patriotiques mais plus pragmatiques, d’autres encore préféreraient, à une fusion globale, la vente des activités de Lucent par appartements. A commencer par l’activité «fibre optique» dont le prix pourrait s’élever à 5 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros), et pour laquelle l’italien Pirelli est déjà candidat.

Recul… Depuis lundi donc, en France et aux Etats-Unis, plus personne n’est sûr de rien, et tout ce qui avait été conclu semble remis à plat. Pendant cette journée infernale, les Américains ne cessent d’appeler les Français et reviennent sur chaque point de la négociation du week-end. Avec un abcès de fixation: la «corporate governance», en gros, le management du nouvel ensemble.

Les dirigeants de Lucent exigent la parité des administrateurs au conseil. Ils réclament aussi des précisions sur le rôle exécutif et opérationnel de Henry Schacht comme vice-président. Et chipotent même sur le patronyme à donner au nouveau groupe. Les dirigeants de Lucent font la tournée de leurs principaux actionnaires pour les sonder sur l’opportunité française. Certains auraient estimé que si Alcatel voulait «décorer» Lucent, la compagnie française devrait alors payer «le prix fort» et leur verser une prime de rachat. L’accueil est tiède, voire négatif. Tout semble compromis déjà.

Hier, les coups de fil entre la France et les Etats-Unis se font plus rares. Comme si tout le monde s’était fait à l’idée que la fusion n’aurait pas lieu. Même si rien de tel n’a été dit. En France, on se demande comment on a pu passer d’un accord stratégique industriel solide entre Serge Tchuruk et Henry Schacht à une telle confusion.

Et lassitude. Lucent, en panne depuis plus d’un an, cherche une sortie honorable. Après avoir entamé des discussions avec l’allemand Siemens et avec le suédois Ericsson – qui n’ont pas abouti –, le groupe américain a fini par renoncer à l’alliance française. Mais tant en France qu’aux Etats-Unis, personne ne voulait croire que ce «no» soit définitif. Dans son for intérieur, le PDG d’Alcatel serait même persuadé que, d’ici quelque temps, Lucent n’aura d’autre choix que de revenir vers son groupe. A cette ombre près que, hier soir, Alcatel annonçait une prévision de perte nette de 3 milliards d’euros pour le deuxième trimestre, liée à des «dépréciations exceptionnelles» pour faire face à «l’environnement contrasté du secteur»….

[ June 06, 2001: Message edited by: naira ]

#3 Mike77

Mike77

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Posted 08 June 2001 - 11:04 AM

naira, would you mind telling me who you are?
Sorry, if I offended you. I am a simple man.

#4 nairakev

nairakev

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Posted 08 June 2001 - 11:48 AM

quote:
Originally posted by Mike77:

Sorry, if I offended you. I am a simple man.


Yeah, you are, Mike! I am what you see, honey.
Not a complicated woman either!




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